Après la mise en examen de Nicolas Sarkozy, Henri Gaino, ancienne plume de l’ancien chef de l’état avait estimé vendredi sur BFMTV que le juge Jean-Michel Gentil avait «déshonoré la justice».
« J’ai envie de dire à M. Guaino qu’il déshonore la République
et (…) ses fonctions de député »
Le député UMP Henri Guaino et Christophe Regnard, président de l’Union syndicale de la magistrature (USM) étaient sur le plateau du Grand Journal de Canal + vendredi 22 mars 2013.
Dans la journée de vendredi, Christophe Regnard, président de l’Union syndicale de la magistrature (USM) a fait part de son intention de demander à la ministre de la Justice d’engager des poursuites contre Henri Guaino.
Henri Guaino avait estimé que le juge bordelais Jean-Michel Gentil avait «déshonoré un homme, les institutions, la justice». «Je voudrais voir le juge d’instruction venir expliquer devant les Français (…) pourquoi» il a pris «une décision aussi lourde de conséquences», estimant par ailleurs, cette décision «indigne» et «irresponsable».
Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de la profession a réagi à ces propos «J’ai envie de dire à M. Guaino qu’il déshonore la République et (…) ses fonctions de député. C’est juste abject de tenir ce genre de propos», a t-il déclaré.
«Jeter le discrédit comme ça sur une décision de justice, c’est juste illégal et d’ailleurs nous envisageons de demander à la garde des Sceaux aujourd’hui d’engager des poursuites contre M. Guaino et nous allons saisir aussi (Claude) Bartolone, président de l’Assemblée nationale, parce que les limites ont été largement franchies», a poursuivi le président de l’Union syndicale des magistrats (USM)
Sophie Combes secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature (SM), a déclaré à l’AFP à propos de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, qu’elle correspond «au cours normal d’une information judiciaire, ce n’est pas de l’acharnement judiciaire» et a jugé «inadmissibles» les «attaques contre l’indépendance de magistrats qui ne font que leur travail».
«Pendant longtemps, la justice n’a pas pu interroger Nicolas Sarkozy du fait du statut pénal du chef de l’Etat», a ajouté la secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature (SM) .
Et de conclure qu’il n’y avait désormais plus de raison de ne pas appliquer à l’ancien président, comme à tout autre justiciable, les règles de la procédure pénale.
La ministre Cécile Duflot a déclaré vendredi matin sur BFMTV « Nicolas Sarkozy est un citoyen comme un autre »
+
France 2 : Départ d’animateur « Personne ne manque à la télé » (Patrick Sébastien – Julien Courbet )
+
(Vidéo) D8 : Hanouna ( record d’audience lundi) Louvain dénonce le silence de Morandini ( Europe 1)
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|