Alors que depuis quelques semaines les prix des carburants sont repartis à la hausse et notamment ceux du gazole dont le prix a bondide plus de 13 centimes depuis le 1er juillet et que pour la deuxième fois seulement, le SP 95 a même dépassé les deux euros à Paris, le Premier ministre a évoqué des mesures mercredi.
Pendant la campagne présidentielle, François Hollande avait promis un gel des prix de l’essence.
Jean-Marc Ayrault invité mercredi sur BFMTV a annoncé que pour faire baisser les prix à la pompe, le gouvernement allait baisser de façon «modeste» et «provisoire» les taxes sur les carburants.
Le Premier ministre a précisé mercredi que cette mesure serait prise dans l’attente d’un mécanisme plus durable de régulation des prix.
En ce qui concerne le blocage des prix promis avant son élection à l’Elysée par par François Hollande, Jean-Marc Ayrault a répondu: «Si vous gelez les prix pendant trois mois et que vous les laissez repartir après, vous n’avez rien résolu».
Jean-Marc Ayrault a estimé que la baisse des taxes au niveau de l’Etat permettra au gouvernement «de demander aux producteurs et aux distributeurs leur propre part d’effort».
« un marché de dupes » ( Vaerie Pécresse)
Le Premier ministre n’a pas donné de précision sur le mécanisme prévu, et la «mesure qui diminuera en particulier au niveau fiscal le coût du carburant», précisant cependant qu’il ne s’agirait pas d’un rétablissement de la «TIPP flottante».
Une rencontre est prévue le 28 août entre le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici et les associations de consommateurs afin d’annoncer les mesures du gouvernement. Auparavant, Il aura reçu un rapport sur le sujet dès vendredi.
L’ancienne porte-parole du gouvernement et ministre du Budget , Valérie Pécresse estime qu’il s’agit d’« un marché de dupes. Si on baisse les taxes, il faudra que les autres contribuables payent plus. Au final, ce sera une rentrée douloureuse pour tous les Français, avec une lourde facture d’impôts».
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