Au milieu des années 1970 dans les ghettos aux Etats-Unis, le rap n’était qu’une forme d’expression vocale utilisant des rythmiques déjà enregistrées pour dond sonores.
L’ancêtre du mouvement culturel hip-hop.
Le rap à ses débuts devait servir les MC’s, (master of ceremony ou microphone controller) destinés à soutenir les DJ, et les (emceeing) – MC-ing- étaient simplement les parties rappées.
C’est en 1982 que le titre du groupe Grandmaster Flash avec « The Message » va donner le cup d’envoi de ce qu’a llait devenir ce nouveau style musical où les textes, parfois violents stigmatisent souvent les symboles du pouvoir politique, de la justice prisons, police et la corruption.
Les produits de consommation, symboles du pouvoir, voitures de luxe, argent facile, les femmes, ou des armes à feu sont les thèmes récurrents, notamment dans le gangsta rap.
Des personnages sans rapport avec la véritable personnalité des rappeurs se sont construits sur ces fantasmes.
La recherche pour créer des samples et séquences rythmiques qui serviront de support musical à la partie vocale rappée est essentielle pour les producteurs de musique rap.
1979 : Rapper’s Delight du groupe Sugarhill Gang
Le titre Funky Drummer de James Brown a été maintes fois utilisé dans des samples pour servir de support musical à des titres de rap.
Il existe cependant ces dernières années, une tendance à revenir vers les instruments originaux et musiciens tel que The Neptunes, Timbaland, The Roots, Outkast ont ouvert cette voix.
Kanye West a mis en avant les percussions dans son rap.
La culture africaine et l’art du MC rappelle le griot, poète et musicien qui chronique la vie quotidienne et intervient lors des célébrations officielles tels que les mariages, dans lesquelles il est appelé à chanter.
Apparu au début des années 1970, le spoken word (mot parlé) s’est illustré avec des groupes aux succès très relatifs tels que The Last Poets à New York, Gil Scott Heron « The Bottle », The Watts Prophets en Californie.
Sur des rythmes marqués par des tambours africains, leurs discours étaient déclamés et la condition des noirs était leur thème de prédilection.
Le hip-hop, lui, né en 1974 et était l’occason pour des MC (Maîtres de Cérémonie) de faire des rimes pour lancer l’ambiance en soirée.
Ce fût DJ Kool Herc qui lança le mouvement, puis en 1979, le premier morceau de rap créé par le groupe Fatback Band, apparaît avec le titre King Tim III.
Suivi par le tube planétaire Rapper’s Delight du groupe Sugarhill Gang ( 1979) sur la rythmique ( basse / batterie) du titre « Good Times » du grupe Chic.
Par la suite, le le rap deviendra à la fois un phénomène social et une forme artistique à part entière.
(Vidéo) Concert Urban Peace 3 – Stade de France :
(Stromae, Orelsan et IAM)
Urban Peace 3 ( part 2 )