Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a annoncé dimanche qu’il avait demandé aux casques bleus déployés à Abidjan de recourir à « tous les moyens nécessaires » pour réduire au silence les armes lourdes des partisans du président sortant Laurent Gbagbo.

Dimanche soir des Français de retour d’Abidjan ont décrit à à Roissy-l’aéroprt Charles-de-Gaulle, le « chaos » et « l’enfer » qui règnent dans la capitale ivoirienne.

Un journaliste de l’AFP Salif Koné, 40 ans, parti deux semaines aider sa famille à Cocody, quartier d’Abidjan théâtre de combats a raconté « C’est l’enfer, l’apocalypse. Dans les rues, on voit des corps calcinés, des voitures brûlées ».

Dimanche des tirs « pour neutraliser les armes lourdes » dans les environs du palais et de la résidence de Laurent Gbagbo, ainsi que dans plusieurs camps militaires, ont été effectués par l’Onuci et la force française Licorne.