Laurent Gbagbo a décidé de défier la diplomatie internationale.
Le président sortant de Côte d’Ivoire compte sur la rue pour se maintenir au pouvoir.
Alassane Ouattara peut agir sur de nombreux leviers dont celui de l’argent qui constitue avec l’armée l’un les deux ressorts essentiels du pouvoir en Côte d’Ivoire.
Ainsi Alassane Ouattara peut compter sur les comptes en devises détenus auprès de la direction nationale de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dont le siège est à Dakar.
Ce compte alimente toutes les opérations avec le FMI, les bailleurs, l’étranger dont l’aide publique au développement de la France à la Côte d’Ivoire.
De même les ressources liées à l’import-export, telles que les taxes sur les revenus du cacao ou du pétrole transitent par ce compte dont les trois seuls signataires sont Alassane Ouattara, le Premier ministre Guillaume Soro et Charles Diby Koffi, le ministre de l’Économie
Dominique Strauss-Kahn directeur général du Fonds monétaire international (FMI), a indiqué début décembre que son institution ne collaborerait pas avec un gouvernement non reconnu par les Nations unies, ce qui est le cas de l’actuel gouvernement de Laurent Gbagbo.
Abidjan est par ailleurs dans l’attente d’un allègement de la dette du pays auprès du FMI.
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