Invité lundi sur Europe 1, Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a affirmé que le président de la République ferait « tout » pour que le G20 « bouge » sur la question de la mise en place d’une taxe sur les transactions financières, lors de sa réunion jeudi et vendredi à Nice.
« Il paraît encore difficile de réunir l’unanimité mais la France a déjà convaincu l’Allemagne, la Commission européenne, et le président Sarkozy fera tout pour que le G20 bouge sur cette question absolument capitale », a déclaré Henri Guaino.
« Ce qui compte est de faire bouger les lignes. C’est un sujet capital à la fois pour la réforme de la finance et pour trouver de l’argent pour les pays en développement et pour combattre la misère » a précisé le conseiller du président.
Dans ce G20 en pleine crise, « l’enjeu fondamental est que tout le monde comprenne bien que tout le monde est dans le même bateau: les pays développés sont en crise, tous, et les pays émergents dépendent de la manière dont cette crise sera résolue » a t-il précisé.
La participation de la Chine au Fonds européen de stabilité financière (FESF) « est plutôt un bon signe, le signe que tout le monde se sent concerné et que tout le monde veut éviter une catastrophe planétaire » a poursuivi M. Guaino.
Assurant qu’il n’y avait « aucune contrepartie » à cette participation.
« Il est hors de question de négocier des contreparties, si la Chine vient, c’est pour faire des placements dans un fonds qui va jouer un rôle important dans la stabilité mondiale », a-t-il conclu en précisant que « personne ne sait si elle viendra, si elle viendra en passant par le FMI ou même si elle viendra réellement ».
« Je ne comprends pas les critiques » a ajouté le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.
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