La zone euro est en difficulté pour faire face à la crise qui menace une partie de ses Etats membres et à la contagion des états qui ne peuvent plus rembourser leurs dettes.
Mercredi soir, des annonces doivent être faites par les dirigeants au sommet de crise sur l’euro.
Parmi les difficultés, l’aide à la Grèce qui prévoit 109 milliards d’euros de prêts publics (Europe et FMI), promis par les dirigeants de la zone euro mais le chiffre pourrait être réévalué.
Les établissements privés qui détiennent de la dette grecque pourraient voir leur créance décotée jusqu’à 60% de leur valeur.
Dans un premier temps, les banques avaient accepté une perte de 21% à terme en moyenne sur leurs portefeuilles d’obligations grecques.
La recapitalisation des banques constitue l’autre point clé du sommet
Face à un risque de défaut de paiement de la Grèce, l’UE préconise de relever le ratio de fonds propres « durs » des établissements bancaires à 9%.
Au total la recapitalisation a été fixée à 108 milliards d’euros et les banques devront trouver les fonds elles-mêmes et se tourner ensuite en cas de nécessité vers leurs Etats, et seulement dans un troisième temps vers le Fonds de secours européen (FESF).
Près de 10 milliards d’euros devront être prélevés en France sur les bénéfices des banques.
Enfin, le renforcement du fond de sauvegarde de l’euro.
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) est prévu à terme d’être non seulement un instrument de sauvetage des pays déjà en difficulté mais aussi un outil de prévention contre une spirale de la dette dans un Etat membre.
Ainsi dans le cas de l’Italie dont le poids de la dette atteint 120% du PNB, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) pourrait intervenir.
La France, souhaitait transformer le FESF en banque pour qu’il puisse emprunter massivement auprès de la BCE, mais face à l’opposition de l’Allemagne, elle a du renoncer.
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