Pour le Premier ministre qui s’est exrimé samedi à propos de l’Egypte, « aucun pays ne peut prendre la place du peuple égyptien » a t-il déclaré.
Le Premier ministre ne souhaite pas d »ingérence dans les affaires égyptiennes.
« Il faut que les violences s’arrêtent, personne ne peut accepter qu’il y ait des morts » a estimé le chef du gouvernement.
Depuis plusieurs jours les manifestations hostiles à Moubarak se multiplient.
Samedi, notamment au Caire les manifestations sont devenues sanglantes.
« Ce que nous disons simplement au gouvernement égyptien,
c’est qu’il faut qu’il entende les revendications ».
F. Fillon a néanmoins mis en garde les autorités égyptiennes : « Ce que nous disons simplement au gouvernement égyptien, c’est qu’il faut qu’il entende les revendications », a souligné François Fillon.
« Personne ne peut accepter ce déchaînement de violence, il faut que la violence cesse, il faut que le dialogue s’installe et il faut qu’il y ait des signes donnés, que les réformes que le président Moubarak a promises soient engagées » a poursuivi le Premier ministre.
« Il faut que les peuples aient un espoir d’avancer sur le chemin de la démocratie et de la liberté », a-t-il ajouté.
Dès vendredi après-midi, les Etats-Unis ont été les premiers à réagir sur la situation en Egypte.
Hillary Clinton, la ministre des Affaires étrangères, s’est engagée à « faire tout ce qui est en son pouvoir pour réfréner les forces de l’ordre ».
La ministre a rappelé que « la violence ne fera pas disparaître les doléances » ajoutant que les autorités doivent « permettre les manifestations pacifiques et mettre fin aux mesures sans précédent qu’elles ont prises pour bloquer les communications », a-t-elle précisé.
Hillary Clinton a par ailleurs estimé qu ‘ »en tant que partenaires, nous croyons fermement que le gouvernement égyptien doit dialoguer immédiatement avec le peuple égyptien pour mettre en œuvre les réformes économiques, politiques et sociales nécessaires ».