La revue de référence américaine « Food and Chemical Toxicology », publie les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen.
Les conclusions de l’étude pulvérisent la prétendue l’innocuité du maïs génétiquement modifié.
L’OGM étudié se révèle lourdement toxique même à faible dose et souvent mortel pour des rats au point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être interdit dans l’attente de nouvelles analyses.
« les rats nourris au maïs OGM déclenchent de deux à trois fois
plus de tumeurs que les rats nourris sans OGM »
C’est ce même OGM que l’on retrouve dans notre quotidien viande, œufs ou lait.
Dans un ouvrage « Tous cobayes ! », à paraître la semaine prochaine, le professeur Gilles-Eric Séralini, révèle lui-même les conclusions.
Les conclusions de l’étude menée dans des conditions de quasi clandestinité sur la fabrication de croquettes et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits « Sprague Dawley », font dire au professeur Séralini au Nouvel Observateur « Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur ».
Tous les groupes de rats, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l’expérience sans distinction qu’ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup- l’herbicide de Monsanto – ou encore alimentés par une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM.
Il a été constaté chez les femelles des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids.
Chez les mâles des anomalies marquées ou sévères ont été constatées sur les organes dépurateurs, le foie et les reins.
La moyenne constatée est deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM.
La conclusion est implacable : « les rats nourris au maïs OGM déclenchent de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats nourris sans OGM quel que soit leur sexe ».
Entre 50% à 80% des femelles nourries aux OGM sont touchées au début du 24e mois – à la fin de leur vie – contre seulement 30% chez les sans-OGM.
Les conclusions de l’étude soulignent que les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats nourris aux OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles.
L’écart est considérable pour un animal dont l’espérance de vie est de deux ans.
Pour un rongeur, un an représente peu près une quarantaine d’années pour un homme…
L’article est publié en intégralité dans le « Nouvel Observateur » daté du 20 septembre 2012.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|