Lors d’un entretien dimanche avec le ministre de l’Intérieur Manuel Valls sur le dossier Florange, le journaliste d’Europe 1 Jean-Pierre Elkabbach s’est vu répondre par le ministre :

« Il faudrait vous prendre comme porte-parole du gouvernement, Jean-Pierre Elkabbach. Vous venez de très bien expliquer les choses… »

Jean-Pierre Elkabbach a répondu « Ah non! Vous avez une très jolie femme qui s’en occupe avec une très belle langue de bois. Et moi, je ne saurais pas la manier ».

Le journaliste a ensuite été qualifié de machisme par Aurélie Filippetti, ministre de la Culture dans un tweet, posté dimanche :

« ‘Une très jolie femme qui s’en occupe . Le machisme a encore de beaux jours devant lui. » a écrit la ministre de la Culture.

Jean-Pierre Elkabbach a répliqué en invitant la ministre « à consulter plus souvent le dictionnaire ».

Jean-Pierre Elkabbach ajouté auprès de l’AFP « cela lui aurait évité d’exprimer des remarques intempestives qui ne rendent pas service au combat des femmes que je soutiens depuis toujours ».

Le journaliste d’Europe 1 a ajouté « Pour ma part, je me garderai bien de faire un procès à Mme Filipetti en misandrie. Par ailleurs, dénoncer la langue de bois de femmes ou d’hommes politiques, quels qu’ils soient, fait aussi partie de notre métier ».

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