Après ses deux entretiens avec le chef de l’Etat, le leader du MoDem a répondu aux critiques dont il est l’objet.
Il s’est exprimé devant la presse pour indiquer que sa rencontre avec le chef de l’Etat, n’avait eu lieu que dans le cadre de la réforme des retraites, mais qu’il restait un opposant.
«Mon projet n’est pas entre la gauche et la droite. (…) Je me sens aussi proche de gens comme Dominique Strauss-Kahn et Gérard Collomb que de Etienne Pinte et Pierre Méhaignerie.»
« J’ai indiqué que j’étais prêt à soutenir la réforme des retraites si elle était raisonnable » mais j’ai fixé « trois lignes rouges ».
Il faut que la réforme « rende justice à ceux qui ont commencé à travailler très tôt », prenne en compte « la pénibilité » et, « plus important encore celui du filet de sécurité à 65 ans », a-t-il ajouté.
« Je suis ouvert à un glissement progressif de l’âge légal mais il faut conserver la possibilité pour les plus fragiles de faire valoir ses droits à la retraite sans pénalisation ni décote à 65 ans. Cela concerne les femmes qui ont élevé des enfants et repris un vie professionnelle après, toutes les salariés qui ont galéré et ceux qui ont travaillé à l’étranger », a-t-il poursuivi.
« Si cette disposition était remise en cause, je ne pourrais pas soutenir cette réforme. J’ai partagé cette analyse avec tous les responsables du dossier », a-t-il dit, en citant les noms du ministre du Travail Eric Woerth, du Premier ministre François Fillon et de Nicolas Sarkozy.
« Voilà, la raison de ces rencontres que j’assume », a-t-il conclu.
En ce qui concerrne les possibles candidatures à la présidentielle de Hervé Morin ou de Jean-Louis Borloo, le président du MoDem a déclaré que « lorsqu’ on est membre du gouvernement, on est solidaire de l’action du gouvernement».
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