François Hollande s’est exprimé mardi pour la première fois de son quinquennat et s’est plié à la tradition de la conférence de presse,  que le général de Gaulle avait mis en place en 1954.

Le président de la République a répondu aux questions des journalistes en direct de la salle des fêtes de l’Elysée, où étaient présents 400 journalistes.

François Hollande s’est exprimé pendant près de 2 h 30 de conférence de presse d’abord seul pendant 40 minutes puis a répondu aux journalistes.

A propos des couvertures chocs des magazines à son encontre, qualifiées de « Hollande bashing » (dénigrement en anglais ), François Hollande à traduit en s’amusant l’expression par « espèce de punching-ball ». « Être président de la République me paraît être la réponse à tous mes détracteurs » a-t-il indiqué.

« Oui je regarde les sondages »

A propos des couacs au sein du gouvernement il a répondu « quand on a une responsabilité, il faut faire attention à tout. Ca me permet de dire à chacune et à chacun qu’il doit être consacré uniquement à sa tâche. Il y a suffisamment à faire pour ne pas aller sur le domaine du voisin », a-t-il indiqué en faisant sans doute référence à Vincent Peillon.

Sur le nucléaire le chef de l’état a déclaré « Je ne suis dans aucune addiction. Vous avez remarqué : président normal, président responsable, pas d’addiction à aucune substance ! »

Evoquant les sondages peu favorables François Hollande a déclaré « Est-ce que je regarde les sondages ? (…) Oui, je regarde les sondages. Est-ce que je commande des sondages ? Non, il n’est pas besoin de le faire, il y en a suffisamment pour que je sois informé. Je remercie les organes de presse de les multiplier »

Sur la compétitivité le président français a déclaré « On me dit, mais il faut faire un choc, ça fait chic, paraît-il. Mais l’économie n’aime pas les chocs, ce que demandent les acteurs de notre économie c’est au contraire de la visibilité ».

En guise de conclusion, le président de la république a déclaré « Si en plus il faut que je fasse ici mon autocritique, ce serait accablant. Je demande ici grâce et pardon ».

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