A cinq jours du premier tour de la présidentielle, les prévisions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) pour 2012, publiées mardi 17 avril 2012, ont été diversement accueillies en France.
Selon le FMI, la France devrait enregistrer une croissance de 0,5 % (contre 0,2 % dans sa prévision du début d’année).
Le FMI a maintenu pour 2013 en France, un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 1 %.
Mais selon l’institution de Washington, les projections sur les comptes publics sont moins optimistes.
En 2013, la France accusera un déficit budgétaire représentant 3,9 % du PIB très éloigné de l’objectif de 3 % prévu par l’actuel gouvernement.
Celui-ci estime que les calculs du FMI sont fondés sur un déficit 2011 de -5,4 %, alors qu’il s’est élevé, à -5,2 % selon les chiffres définitifs.
Par ailleurs, la croissance mondiale pour 2012, devrait atteindre +3,5 % (soit 0,2 point de plus) et + 4,1 % en 2013 .
En ce qui concerne la zone euro, le FMI prévoit sur une récession de 0,3 % en 2012, contre 0,5 % annoncé auparavant.
Pour 2013, l’union monétaire devrait renouer avec la croissance (+0,9 %).
Selon le FMI « La confiance et les conditions sur les marchés se sont déjà améliorées et la demande en provenance d’autres régions devrait se renforcer » justifie l’institution dirigée par Christine Lagarde.
En 2012 Sseule l’Espagne, actuellement chahutée par les marchés, voit, en zone euro sa prévision revue à la baisse, avec une récession anticipée à -1,8 %.
Le FMI recommande à l’Union monétaire de régler ses problèmes de fond afin de retrouver le chemin de la croissance.
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