Une semaine après le drâme national qui a fait 76 morts et endeuillé la Norvège, Jean-Marie Le Pen, a réagi vendredi en ironisant sur les policiers non-armés :
« La situation me paraît grave non pas par cet accident d’un individu qui, sous l’effet d’une folie, fut-elle passagère, se met à massacrer ses concitoyens. Ce qui me paraît plus grave et que démontre cette affaire c’est la naïveté et l’inaction du gouvernement norvégien » a déclaré le président d’honneur du Front National.
Pour Jean Marie Le Pen ces déclarations ne viennent pas justifier les actes d’Anders Behring Breivik, mais à faire porter la responsabilité à une société norvégienne qui « s’est endormie dans le confort ».
Le président d’honneur du Front national s’est ainsi nettement démarqué de l’attitude adoptée sur cette question par sa fille depuis les attentats commis par Anders Behring Breivik, qu’elle juge comme étant « l’œuvre d’un déséquilibré solitaire » et voulant à tout prix éviter qu’ils ne soient associés au Front national.
Au Contraire du FN qui s’est montré prudent dans ses déclarations après le drâme survenu en Norvège, le fondateur du Front National met la tuerie sur le compte de la « naïveté » de la Norvège « un petit pays sympathique mais qui n’a pas pris la mesure du danger mondial que représentent d’abord l’immigration massive, qui est la cause principale (des attentats), semble-t-il, dans l’esprit de ce fou meurtrier, mais aussi le terrorisme ».
« Ce qui me paraît plus grave et que démontre cette affaire
c’est la naïveté et l’inaction du gouvernement norvégien »
Le président d’honneur du Front national a précisé « La situation me paraît grave non pas par cet accident d’un individu qui, sous l’effet d’une folie, fut-elle passagère, se met à massacrer ses concitoyens. Ce qui me paraît plus grave et que démontre cette affaire c’est la naïveté et l’inaction du gouvernement norvégien » souligne Jean-Marie Le Pen, qui fait référence aux des policiers non-armés.
Cependant, devant les nombreuses réactions à ses propos, Jean-Marie Le Pen a souhaité préciser qu’il ne s’agissait pas de relativiser la gravité de l’acte commis par Anders Behring Breivik mais plutôt de souligner « la responsabilité de l’Etat norvégien » et s’est dit surpris « qu’il faille une heure et demie pour la police pour arriver à quelques centaines de mètres d’Oslo ! » a estimé samedi l’ancien président du Front National.
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