Lundi soir la réponse des autorités au souhait de Nicolas Sarkozy de transférer Florence Cassez en France a été négative .

Les autorités mexicaines ont par ailleurs annoncé leur retrait de l’Année du Mexique organisée en France et dédiée à la détenue et ont déclaré lundi soir qu’elles n’avaient aucune intention de transférer Florence Cassez en France.

Le retrait de l’Année du Mexique organisée en France a par ailleurs été annoncé.

Lundi après-midi Nicolas Sarkozy a reçu à l’Elysée les parents de Florence Casez et a décidé de maintenir l’année du Mexique en France, malgré la condamnation définitive de Florence Cassez à 60 ans de prison au Mexique.

Il a été décidé de dédier l’année du Mexique à la jeune femme qui clame son innocence depuis 2005 et pour laquelle il n’a cessé de s’impliquer.

N.Sarkozy a de nouveau parlé « longuement » au téléphone F. Cassez.

Le chef de l’Etat a reçu pour la dixième fois les parents en fin de journée, pendant près d’une heure .

N.Sarkozy a de nouveau parlé « longuement » au téléphone avec elle et c’est avec « son plein accord et celui de ses parents » qu’il a pris ses décisions.

La mère de Florence qui souhaitait la semaine dernière l’annulation des festivités consacrées à l’année du Mexique, s’est finalement rendue aux arguments de sa fille, qui, de sa prison avait affirmé dans un entretien à l’AFP qu’il fallait au contraire les maintenir pour qu’on parle d’elle. « Le pire, ce serait l’oubli », avait-elle dit.

Le président Sarkozy a donc déclaré à la presse qu’il avait décidé « maintenir l’année France-Mexique » et de la « dédier » à Florence Cassez.

« La supprimer serait une offense au peuple mexicain », « un peuple ami » dont « nous admirons la culture » et « nous faisons la différence entre lui et l’attitude de certains de ses dirigeants », a-t-il indiqué , ajoutant que « ce serait donc une décision parfaitement inappropriée, contraire aux intérêts de Florence et contraire aux intérêts de nos deux peuples ».