Au lendemain de son échange tendu avec Marine Le Pen, Patrick Cohen animateur de la matinale de France Inter, est revenu sur les affirmations faites par la prédidente du Front national.

La veille Marine Le Pen avait affirmé que « Jean-Marie Le Pen a toujours condamné l’Apartheid et que Nelson Mandela voulait rencontrer Jean-Marie Le Pen ».

Pour Patrick Cohen cette affirmation est fausse

Pour Patrick Cohen cette affirmation est fausse et a diffusé deux extraits de l’ancienne émission d’Antenne 2, « L’Heure de vérité ».
Jean-Marie Le Pen explique dans le premier extrait de 1985, qu’on ne résoudra pas « le problème en Afrique du Sud » en « permettant simplement aux noirs de voter dans les mêmes urnes que les blancs ».

Jean-Marie Le Pen déclare dans le second extrait datant de 1990, que la libération récente de Nelson Mandela ne l’a « ni ému, ni ravi », précisant qu’il ressent toujours « une espèce de méfiance à l’égard des terroristes ».

Une jeune fille blonde présente au premier rang, dans le public était Marine Le Pen était a précisé Patrick Cohen.

Puis à 7h45, l’éditorialiste de la matinale, Thomas Legrand est revenu sur les propos de Marine Le Pen faits sur Nelson Mandela la veille.
La présidente du Front national avait critiqué la grande majorité des médias qui en 2003 avaient cru à la verseion selon laquelle Saddam Hussein, aurait possédé des armes de destruction massive.

L’éditorialiste Thomas Legrand a affirmé que « nous avons là la démonstration éclatante de la capacité de Marine Le Pen à dire absolument n’importe quoi afin de discréditer l’intervieweur ».

Il a dénoncé l’absence  » d’unanimité » en France sur la question, rappelant au contraire une prise de position inverse à celle des Etats-Unis qui a été selon lui largement relayée par les médias à l’époque.

La position officielle des autorités françaises considérait que rien ne prouvait la présence d’armes de destruction massive en Irak.
Pour Thomas Legrand : « Marine Le Pen a donc tout faux de A à Z et son emportement masquait mal la gêne ».
De son côté Marine Le Pen présidente du Front national a affirmé que la station de radio surnommée «Radio Bolcho» avec des «Vieux relents de bolchevisme»

Pour Matthieu Aron, directeur de la rédaction de France Inter, Marine Mazine Le Pen se trouvait en difficulté et elle a fait une des sorties dont elle a l’habitude lâchant une formule pour détourner l’attention des auditeurs.

« Il y a deux ans, nous étions Radio Sarko. Quand nous recevons Jean-Luc Mélenchon, on devient Radio Capitalo et Marine Le Pen nous qualifie de Radio Bolcho. Nous essayons juste de faire notre travail avec rigueur et sérieux.» a précisé Matthieu Aron.

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