Dans la nuit de vendredi à samedi, trois policiers ont été blessés dans le quartier de la Grande Borne à Grigny (Essonne) lors d’échauffourées.
Les policiers sont intervenus vers 22h30 dans le quartier, pour une rixe opposant une vingtaine de personnes lorsqu’ils ont été pris à partie et été la cible de plombs tirés au fusil de chasse et de tir de mortier de feu d’artifice.
Les jours des trois policiers ne sont pas en danger.
« Je suis le premier flic de France je suis avec eux » ( Manuel Valls)
A l’origine des échauffourées qui ont pris fin vers 1h du matin, des policiers de la brigade anticriminalité (Bac) pris pour cible par une quinzaine de personnes, selon un policier alors qu’ils regagnaient leur véhicule et s’apprêtaient à repartir après l’incident pour lequel ils étaient intervenus.
Ils ont essuyé des tirs de mortier et des jets de cocktails molotov et ont été touchés par des tirs de fusil de chasse chacun à une main et au niveau du visage.
Une quinzaine de CRS venus en renfort ont été touchés sans être blessés.
Aucune interpellation n’a eu lieu.
La sûreté départementale de l’Essonne s’est vue confiée l’enquête.
Manuel Valls, ministre de l’Intérieur : « Je suis le premier flic de France je suis avec eux »
Depuis l’université d’été du PS à La Rochelle, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls a soutenu les policiers « Nous avons besoin, au moment où les forces de l’ordre, policiers et gendarmes, sont aussi victimes de mortiers, de tirs, comme cela a été encore le cas dans l’Essonne ces dernières heures, comme cela a été le cas à Amiens il y a quelques jours, où il y a des blessés, de leur témoigner notre confiance » a t-il déclaré.
« La défiance vis-à-vis des forces de l’ordre serait une mauvaise chose, et moi je suis le premier flic de France, je suis leur responsable, je suis avec eux » a-t-il précisé.
« Nous avons besoin des policiers et des gendarmes pour rétablir l’ordre républicain » a conclu le ministre.
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