A deux jours du scrutin, à droite comme à gauche, on essaie de mobiliser le plus possible. Les deux camps estiment que tout peut est possible.

A gauche, Benoit Hamon, porte-parole du PS, veut mobiliser massivement et juge que «la victoire de la gauche n’est pas jouée».

Lors d’une visite à Hombourg-Haut (Moselle) François Hollande a déclaré vendredi après-midi «Je ne veux pas d’une France qui divise».

«Je représente ici la gauche, sans doute, mais déjà plus que la gauche. Je représente tous les républicains, les humanistes, ceux qui sont attachés à des valeurs et des principes» a t-il ajouté.

Plus tard dans la soirée François Hollande a déclaré à la presse qui l’interrogeait sur son état d’esprit «il y a de la gravité, parce que c’est un moment très important pour la France, un moment historique pour que de nouveau la confiance soit réunie».

François Hollande a ajouté «C’est un moment grave aussi pour moi-même, je suis préparé, je suis prêt, préparé à l’échéance et prêt à diriger le pays», a-t-il précisé.

Auparavant dans la soirée Jean-Luc Mélenchon candidat Front de gauche éliminé au premier tour a appelé à infliger une «ample défaite» à Nicolas Sarkozy dimanche.

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la «lepénisation de la droite» et a considéré que «ça ne paie pas de se comporter comme un gros facho».

A droite le Premier ministre François Fillon a invite les électeurs du centre à «ignorer les instructions qui n’ont pas de sens» lors d’un ultime meeting de campagne de l’UMP à Nice.

François Fillon a appelé les électeurs de l’extrême droite à «ignorer les tactiques politiciennes (…) A deux jours du scrutin si essentiel pour notre pays, j’appelle les électeurs du centre à choisir le camp de la raison. Je les invite à ignorer les instructions qui n’ont pas de sens et qui sont alimentées par l’amertume!», a lancé le Premier ministre vendredi soir.

Le ministre de l’éducation Luc Chatel a estimé «Tout est encore jouable. En effet, François Hollande peut encore perdre à cause de son manque de clarté sur un certain nombre de sujets».

Dans un communiqué Arlette Fructus, secrétaire générale du parti Radical de Jean-Louis Borloo a dit comprendre «l’inquiétude» de François Bayrou sur «les dérives droitières de certains membres de la majorité».

Elle a appelé ses amis centristes à la vigilance sur le respect du «pacte républicain». «J’ai été amenée plusieurs fois à condamner les dérives droitières de certains membres de la majorité. Cette porte ouverte faite aux théories simplistes de fracture et de clivage du Front National met à mal notre pacte républicain» indique le communiqué.

F. Hollande vendredi à Périgueux

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