A quelques jours du sommet de Copenhague qui se tiendra les 15 et 16 décembre prochains, des militants de Greenpeace ont pu accéder mercredi au toit de l’Assemblée nationale ainsi qu’à l’hémicycle du Palais Bourbon. La séance, a du être interrompue plusieurs minutes.
Les militants de Greenpeace avaient revêtu des combinaisons blanches ou rouges et étaient aidés d’une grande échelle de pompiers dressée le long du Palais-Bourbon .
Les militants, ont pu accéder au toit du bâtiment pendant une dizaine de minutes.
L’objectif était d’attirer l’attention des élus, avant le sommet de Copenhague.
Ils ont été rapidement interceptés par les forces de l’ordre et évacués dans des fourgons de la police entrés dans la cour d’honneur de l’Assemblée.
L’hémicycle a dû être évacué et fouillé par les forces de sécurité qui craignaient une alerte à la bombe suite un appel téléphonique.
Le débat a été fortement perturbé par les militants. L’un d’entre eux a pu descendre aidé d’une corde dans l’hémicycle et une banderole a été déployée par plusieurs personnes depuis la tribune du public. Ils ont ensuite été évacués. La séance, a du être interrompue plusieurs minutes par le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer,
Le député Vert Noël Mamère a fait savoir qu’il soutenait cette action : « C’est formidable, c’est une action qui a pour but de sensibiliser les responsables politiques aux défis lancés par l’effet de serre », a-t-il déclaré.
Il a poursuivi : « Je trouve que c’est bien qu’ils viennent le faire là où bat le coeur de la démocratie et là où il devrait y avoir beaucoup plus de débats sur la question climatique et ses conséquences sociales, écologiques et économiques » a ajouté le député Vert.
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