Douze personnes ont été interpellées lundi, est sont accusées d’être impliquées dans un réseau européen de prostitution de luxe.

Ces prostituées au nombre de 12, qui agissait sur la Côte d’Azur seraient impliquées dans une organisation d’ampleur européenne devraient être présentée à un juge d’instruction de Grasse en vue de leur mise en examen.

 » chacune des prostituées devait  payer chaque jour aux proxénètes

« entre 275 et 350 euros, y compris les jours non travaillés et quel que

soit le nombre de clients » a précisé le procureur.

Le placement en détention provisoire de huit personnes, toutes mises en cause pour « proxénétisme aggravé » et pour certaines « blanchiment » a été requis par Le parquet.

Le réseau mis en place par notamment un homme âgé d’une cinquantaine d’années et de ses deux fils, vivant dans le Var seraient tous sans emploi et bénéficiaires du RSA.

Les services des jeunes filles comme masseuses étaient « officiellement » proposés sur des sites internet de petites annonces dont le siège était aux Seychelles.

Selon le procureur de la République à Grasse,Georges Gutierrez, l’organisation opérait « depuis 2008-2009 » et était « parfaitement rodée ».

Le magistrat précise que le réseau étant très « structuré », et chacune des prostituées devait payer chaque jour aux proxénètes « entre 275 et 350 euros, y compris les jours non travaillés et quel que soit le nombre de clients » a précisé le procureur.

L’accueil des prostituées et la récupération de l’argent était confiés à l’un des fils chargé du recrutement avec le concours d’autres intermédiaires situés dans le nord et le sud de la France.

L’autre fils se chargeait de gérer des sites internet proposant les services des prostituées.

Avant l’interpellation des suspect et leur possible mise en examen pour proxénétisme, une quinzaine de jeunes femmes dépendait de ce réseau qui en a employé au total une quarantaine de prostituées, françaises pour la plupart, mais aussi, suisse ou belge.

Les jeunes prostituées qui logeaient dans des logements mis à disposition par un agent immobilier, travaillaient à Fréjus (Var) essentiellement ainsi qu’à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes).

Selon la gendarmerie de Grasse : « les moyens qui leur étaient fournis par le réseau et elles en rétribution fournissaient de l’argent entre 270 et 300 euros par jour »

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