Juste avant de se rendre en France où ils devraient être accueillis en héros, Thierry Omeyer (gardien) et Nikola Karabatic (arrière gauche ou demi-centre) ont livré gare de Saint-Pancras, leurs impressions sur BFMTV .
Pour la première fois dans l’histoire du hand ball français, l’équipe de France se hisse deux fois de suite, à la plus haute marche du podium.
Claude Onesta a expliqué « Je pense que pour nous, c’est certainement le titre qui est le plus fort. Lorsque vous avez tout gagné et que tout d’un coup, vous perdez le titre européen mais un peu aussi la face, être capable de revenir… » sans finir sa phrase on comprend « les héros qu’ils ont été et qu’ils sont pour toujours ».
Omeyer, le sélectionneur explique que l’or de Londres, c’était pour « montrer à tout le monde que les patrons, c’est nous ».
Nikola Karabatic estime pour sa part « C’est encore plus facile de réenclencher quand tu perds, quand tu es critiqué, quand les gens doutent de toi. Tu sens une petite injustice parce que tu as gagné quatre titres en quatre ans. Et à la première compétition que tu perds, tout le monde te tire dessus, dit que ton équipe est vieillissante, qu’on est presque plus bons à rien. Ça fait mal à l’orgueil. Là, c’est aussi une belle revanche (….)
Didier Dinart explique « On se rend compte que l’équipe a un mental à toute épreuve, comme d’habitude. On est tels des phénix, juge Samuel Honrubia. Les gens qui nous avaient enterrés, on les a fait taire. »
Le gardien du temple, Thierry Omeyer savoure : « La Marseillaise » est précédée par « Allez les Bleus » et « Qui ne saute pas n’est pas français ». « Ce sont des moments magiques. »
« On a fait une grosse, grosse préparation. On a travaillé dur pour avoir le droit de vivre de tels moments. » « On n’est plus sur le toit, on l’a dépassé » poursuit Nikola Karabatic, impressionné.
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