Mariano Rajoy, le Premier ministre espagnol, a annoncé près de 40 milliards d’euros d’économies cette année.

Avec la série d’annonces sur la situation économique l’Espagne , les questions d’immigration, de sécurité ou de permis de conduire, passent au second plan dans la campagne présidentielle française.

La baisse du déficit du budget sera le premier problème qu’aura à régler le vainqueur de l’élection présidentielle.

C’est au tour de l’Espagne d’être attaqué par les marchés après la Grèce, l’Irlande, le Portugal et l’Italie et peut –être bientôt la France.

Mardi un plus haut de l’année a été atteint sur le taux auquel le pays emprunte ( 5,99 % ).

La capacité de l’Espagne à honorer ses dettes inquiète de plus en plus les investisseurs.

En 2011, le déficit public espagnol a atteint 8,5 % du PIB, au lieu des 6 % prévus i nitialement

L’Espagne doit faire face à un taux de chômage record qui atteint 23,3 %. Longtemps le pays, s’est appuyé sur l’immobilier qui est aujourd’hui un secteur au point mort.

Cristobal Montoro, ministre de l’Economie admet que « La situation est limite ».

Un vaste plan d’économies a été mis sur pied par le gouvernement du Premier ministre Mariano Rajoy.

M. Rajoy s’est engagé à réduire ses dépenses pour ramener le déficit à 5,3 % en 2012 afin notamment de rassurer les investisseurs comme les partenaires européens.

Le total de la baisse des dépenses prévu atteint 37 milliards d’euros dont notamment 10 milliards de coupes dans les budgets de l’éducation et de la santé.

En France les candidats à la présidentielle se servent de l’exemple espagnol pour mettre en avant en avant leurs propositions sur la nécessité de réduire les dépenses publiques.

« Cette crise est une crise qui menace la France

aujourd’hui même »

François Bayrou, en meeting à Rennes mardi soir a réagi : « Cette crise est une crise qui menace la France aujourd’hui même. »

Pour le candidat du Modem, si la France devait se trouver face à une attaque des marchés telle que celle que connaît l’Espagne, ce ne sont pas 40 milliards qu’il faudrait trouver, mais plutôt 80 milliards.

« En vérité, si les jeunes (…) étaient conscients de ce qui se passe, ils organiseraient des manifestations contre les dirigeants irresponsables qui ont laissé déraper les dépenses du pays. » a t-il déclaré mardi.

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