La France : au bord du précipice c’est le portrait que décrit l’hebdomadaire britannique « The Economist » dans son numéro du 17 novembre prochain.
Selon l’hebdomadaire libéral britannique la France doit faire face à une économie stagnante, un chômage élevé, un déficit commercial record et à un poids de l’Etat « démesuré » et « hausses d’impôts décidées par le président Hollande ».
Sans oublier « un climat des affaires qui s’est détérioré »bref la France est une « bombe à retardement au cœur de l’Europe »selon « The Economist ».
En couverture de son numéro du 17 novembre que la France est une « bombe à retardement au cœur de l’Europe », The Economist, hebdomadaire britannique influent, libéral et qui pèse notamment dans le monde des affaires.
Pour illustrer ce dossier spécial de 14 pages : sept baguettes de pain entourées d’un ruban bleu-blanc-rouge, telles des bâtons de dynamite, reliées à une mèche allumée prêtes à exploser.
Selon The Economist « la France pourrait devenir le plus grand danger pour la monnaie unique européenne », et « la crise pourrait frapper dès l’an prochain ».
« La France semble ne pas prendre
la mesure des réalités » (The Economist)
François Hollande, et son Premier ministre Jean-Marc Ayrault, concentrent les critiques du quotidien britannique.
Dans un communiqué The Economist explique « Ni M. Hollande ni M. Ayrault ne semblent être le genre de leader suffisamment courageux, capable d’imposer des réformes à l’encontre d’une opposition généralisée ».
Le journal reconnaît que « le gouvernement a semblé devenir plus réaliste sur la gravité de la situation et comprendre la nécessité de réforme », notamment en faveur de la compétitivité mais ajoute « On peut craindre que ces récents changements d’orientation soient trop tardifs et insuffisants ».
C’est pourquoi selon le quotidien, si les marchés ont été « indulgents » jusqu’ici, « tôt ou tard » le vent va tourner poursuit -t-il.
A comparer aux » substantielles et douloureuses réformes structurelles » mises en place en Espagne, Italie et Grèce, la France semble ne pas prendre la mesure des réalités ajoute le quotidien.
Pendant la campagne présidentielle, The Economist avait déjà décrit une France en plein « déni » et avait critiqué tous les candidats, coupables selon le journal d' »ignorer » la gravité de la situation économique.
François Hollande, particulièrement attaqué avait été décrit comme un « homme plutôt dangereux » dont la victoire était qualifiée de « mauvaise pour son pays et pour l’Europe ».
Voir aussi: (Vidéo) « Le tournant c’est maintenant » (Annonces de F. Hollande) ( médias)
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|