A quelques jours du Mipcom qui se tiendra à Cannes du 4 au 8 octobre prochain, Takis Candilis était l’invité du Buzz Média Orange-Le Figaro.
L’ancien président de TF1 Production et DGA en charge des programmes qui a rejoint le groupe Lagardère en 2008 et a succédé à Arnaud Molinié à la présidence de Lagardère Entertainment en août dernier a déclaré « L’audience a baissé et s’est étalée sur un plus grand nombre d’acteurs et les chaînes ont à cœur de produire au juste prix »
Takis Candilis : « Le Mipcom et le Mip TV sont les deux grands rendez-vous que nous avons à l’automne et au printemps, avec les grands acteurs internationaux. Premier producteur français, nous avons une activité de production, mais aussi de distribution. L’équipe de distribution y vend des programmes aux acheteurs internationaux, et l’équipe de production y monte des coproductions et y rencontre les diffuseurs étrangers. La difficulté, c’est qu’aujourd’hui, le Mip TV se fait à 98% autour de programmes en langue anglaise.
Pour les Français, c’était compliqué dans la mesure où, pendant 20 ans, les quotas ont bloqué la situation. Ils ont été certes profitables pour le métier de la production mais ils ont obligé les chaînes à produire exclusivement en langue française. Or, c’était déjà très dur à l’époque d’exporter, et d’autant plus maintenant puisqu’il y a un échange autour des programmes de langue anglaise» a indiqué Takis Candilis.
(…) «La crise a été profonde. Nous n’avons pas encore regagné aujourd’hui tout le terrain. Entre temps, les chaînes ont fait néanmoins des efforts sur les coûts de structure et de production. Nous sommes très attentifs au fait que la publicité revienne parce que les quotas sont calculés sur les montants des recettes publicitaires, ce qui nous donnerait de l’espace et de l’oxygène supplémentaire» explique le président de Lagardère Entertainment.
Il ajoute : «L’audience a baissé et s’est étalée sur un plus grand nombre d’acteurs et les chaînes ont à cœur de produire au juste prix (….) La fiction française, qui reste un des genres les plus chers de la télévision, et où nous sommes le premier producteur, doit faire attention ».
(…) « Nous sommes extrêmement vigilants pour travailler évidemment pour le prime time et être prêt aussi pour d’autres horaires, le day time, où les budgets sont moindres mais où les commandes sont plus longues, dont ++Plus belle la vie ++est l’un des exemples les plus précis».
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