La gauche non plus n’épargne pas de ses critiques François Hollande et la majorité s’interroge tandis-que ses rangs se lézardent.
François Hollande pour son premier déplacement d’une série de visites à travers la France veut expliquer aux acteurs sociaux, et aux élus sa politique économique et cherche à rassurer l’opinion sur sa politique en tentant de redresser sa cote de popularité.
Pierre Haski « Le président est frappé d’une impopularité
absolument dramatique et le parti n’a pas d’options ».
Non sans difficulté comme en témoignent les interpellations et évacuations de personnes venues voir F. Hollande lundi à Dijon.
Selon Pierre Haski « C’est impossible d’être le parti majoritaire en règle générale. C’est encore pire en période de crise. Le président est frappé d’une impopularité absolument dramatique et le parti n’a pas d’options ».
Pour Pierre Haski « Il est obligé de défendre les choix de ce président. Quand on entend des petites voix dissonantes, elles sont soit le fruit de manœuvres individuelles, soit le fait de groupes qui défendent un programme particulier qui n’est pas représenté. »
Pour Serge Federbusch, de Marianne « Ce n’est pas seulement la redite des tiraillements ou du rôle difficile d’un parti au pouvoir par rapport à un gouvernement« , explique t- il à France Info.
« Les socialistes sont très nerveux et sont au bord de la crise de nerf. Quand François Hollande se promène dans les rues de Dijon est complètement déconnecté. Or les socialistes c’est un syndicat d’élus locaux qui ont en tête les municipales où ils vont être lourdement sanctionnés et ils paniquent » poursuit –il.
(Vidéo) Hollande interpellé par un homme évacué à Dijon « Elles sont où les promesses ? »
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