Vendredi matin le porte-parole du gouvernement François Baroin a annoncé sur RTL que les frappes militaires contre la Libye après la résolution de l’ONU interviendront « rapidement », « dans quelques heures » et les Français y « participeront » a ajouté le porte parole du gouvernement.

« Dans quelques heures », a-t-il poursuivi sans préciser « quand, comment, sur quelles cibles, sous quelles formes ».

« un dispositif de nature militaire pour protéger le peuple libyen et lui

permettre d’aller jusqu’au bout de son souffle de liberté ».

Selon François Baroin cette intervention militaire « n’est pas une occupation du territoire libyen », mais « un dispositif de nature militaire pour protéger le peuple libyen et lui permettre d’aller jusqu’au bout de son souffle de liberté et donc de la chute du régime Kadhafi », a-t-il ajouté.

« Les Français, qui étaient aux avant-postes de cette demande (d’intervention), seront naturellement cohérents avec l’intervention militaire, donc ils participeront » a précisé le ministre.

François Baroin a souligné « le rôle puissant joué par le président de la République Nicolas Sarkozy et par la France qui a été la première à souhaiter le départ de Kadhafi, qui a été la première à reconnaître le Conseil national de transition, qui a été la première à recevoir les représentants de l’opposition libyenne et qui aujourd’hui avec la Grande-Bretagne a organisé le mouvement de la communauté internationale autour d’une intervention militaire ».

« Le rôle de la Ligue arabe », sans laquelle « il aurait probablement été difficile de faire bouger la communauté internationale », notant que « mêmes les Américains étaient sur une position un peu d’attente, d’attentisme » a été également salué par le ministre et porte parole du gouvernement.

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