Lundi le ministre de l’Intérieur Claude Guéant avait déclaré lors d’une interview au Figaro «Heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies, et puis la Ligue arabe et l’Union africaine».
« Ce n’était pas du tout dans mon esprit, il ne s’agit
évidemment pas d’une croisade ».
Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a admis jeudi sur Radio Classique et i-Télé que le mot «croisade» qu’il avait utilisé lors d’un entretien vidéo au Talk Figaro Orange, pour parler de l’intervention en Libye aurait pu être remplacé par un autre mot.
«Avec le recul j’aurais pu prendre un autre mot, j’aurais pu dire: ++mobiliser l’opinion pour faire triompher nos thèses au conseil de sécurité++ » de l’Onu a estimé Claude Guéant.
Le ministre avait soutenu deux jours plus tôt à l’Assemblée nationale : C’est «une manipulation, on me fait dire ce que je n’ai pas dit!».
Evoquant la polémique suscitée par sa déclaration il avait ajouté «C’est sûr que la vie politique est un peu difficile. J’aurais même tendance à dire qu’elle est un peu injuste».
Le ministre a cependant précisé que quand «on me fait dire» que «je prêche une croisade contre la Libye et même une croisade de l’Occident contre l’Orient (…) c’est une manipulation pure et simple». «Ce n’était pas du tout dans mon esprit, il ne s’agit évidemment pas d’une croisade, il s’agit d’une action réfléchie, mûrie, concertée sous l’égide des Nations unies».
Claude Guéant a ajouté «Sans le président Nicolas Sarkozy, sans sa détermination, nous aurions assisté en direct à la télévision à des massacres de populations en Libye. C’est ça qu’il faut retenir, c’est ça qui est important», a-t-il poursuivi.
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