La France est devenue jeudi le premier pays à reconnaître l’organe de l’opposition au régime de Mouammar Kadhafi et souhaite des « frappes aériennes ciblées » contre la Libye.
Au cours d ‘un entretien jeudi matin de près d’une heure à l’Elysée, Nicolas Sarkozy a annoncé à trois émissaires de l’opposition sa décision de reconnaître leur Conseil national de transition (CNT) comme « représentant légitime du peuple libyen ».
Il a également été décidé d’envoyer un ambassadeur à Benghazi, le siège de la contestation au colonel Kadhafi, à un millier de kilomètres à l’est de Tripoli.
Parmi les cibles potentielles l’aéroport militaire de Syrte,
à 500 km à l’est de Tripoli, celui de et le camp de Bab al-Azizia, résidence du colonel Kadhafi
L’initiative française a été annoncée par les émissaires du CNT et aussitôt confirmée par l’Elysée, à la veille d’un sommet exceptionnel, à Bruxelles, des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne.
Nicolas Sarkozy a également indiqué à ses interlocuteurs libyens qu’il proposerait vendredi à l’UE de mener des « frappes aériennes ciblées » sur des objectifs stratégiques libyens afin de mettre un terme aux représailles meurtrières exercées par les troupes du colonel Kadhafi contre les populations civiles.
Parmi les cibles qui pourraient être concernées, l’aéroport militaire de Syrte, à 500 km à l’est de Tripoli, celui de Sebha, au sud du pays près de la frontière tchadienne, et le camp de Bab al-Azizia, résidence du colonel Kadhafi et centre névralgique du régime à Tripoli, selon la même source.
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