Le chanteur Dave invité du Buzz Média Orange-Le Figaro juré de «La France a un incroyable talent» sur M6, dont la finale a été diffusée le 26 décembre a répondu aux questions posées notamment par les internautes.
« c’est encore pire quand on est un sportif »
C’est la troisième fois que vous participez à ce concours de talents sur M6. Depuis hier soir, on connaît les 12 finalistes de cette 7è saison. Mission accomplie?
DAVE. Oui. La mission était déjà un peu accomplie après ce que nous appelons dans notre jargon les émissions de casting, qui sont les six premières émissions. Lorsque l’on arrive aux demi-finales, nous avons déjà fait une grande partie de notre boulot. Pour les trente talents qui restaient, c’est pour moitié le public qui décidait déjà. Cela nous échappait donc un peu.
Et pour le choix du finaliste?
Cela nous échappe totalement, c’est le public qui décide. Nous avons face à nous des talents tellement incomparables, je suis presque content de ne pas décider. Entre un numéro de chanteuse lyrique ou un acrobate exceptionnel, c’est impossible d’arbitrer. Il faut donc y aller avec ses goûts, c’est-à-dire si l’on préfère Mozart ou le cirque Pinder. Moi, je préfère Mozart!
L’émission a réuni en moyenne sur cette saison plus de 4,1 millions de téléspectateurs. Ce format de FremantleMedia est-il inusable?
Je ne sais pas. On constate que des émissions très réussies comme «À la recherche de la nouvelle star» ont connu une lassitude avant de disparaître. Puis aujourd’hui, elle revient sur la TNT avec «Nouvelle star». Il y a aussi des émissions de jeu qui ont disparu pendant des décennies avant de revenir et de bien marcher. C’est un peu comme un chanteur, voire comme un couple: il y a des moments de lassitude. Il paraît qu’au bout de sept ans, on peut se lasser puis se retrouver…
Le grand vainqueur remportera 100.000 euros. Qu’est devenue la jeune chanteuse Marina, la gagnante de l’an dernier?
100.000 euros, nets d’impôt! Marina a décidé de poursuivre sa scolarité et de conserver le chant comme hobby. C’est une décision très réfléchie, plutôt sage de sa part. Je trouve cela bien. Ce qui est plus étonnant, c’est que certains artistes qui n’ont pas gagné réalisent une belle carrière, comme Thomas Boissy qui, l’année dernière, s’était classé troisième. Il a fait l’Olympia, la salle pleine à craquer, c’est-à-dire avec plus de 1.800 places payantes. Il se produit maintenant à la Nouvelle Ève durant trois mois. C’est incroyable.
«La France a un incroyable talent» suscite aussi un engouement sur Twitter, avec plus de 500.000 tweets échangés. Êtes-vous très actif sur les réseaux sociaux?
Je n’ai pas de compte Twitter, c’est ma maison de disque qui s’en occupe. Toutefois, cela m’arrive d’aller voir. C’est le cas lorsqu’avec Marc-Olivier Fogiel, nous regardons en rigolant l’Eurovision, que nous avions présentée ensemble à une époque. Cela reste un moment très drôle. En revanche, Gilbert Rozon, juré dans «La France a un incroyable talent», tweete beaucoup.
Il y a un an, vous reveniez avec un nouvel album, version soul-jazz d’une dizaine de vos titres phares. Vous comptez revisiter encore votre répertoire?
C’est une question d’âge et de génération. Quand on est un vieux chanteur – je le dis sans complexe car c’est encore pire quand on est un sportif -, il devient très difficile d’être exposé. Les radios qui sont «vendeuses» comme on dit dans notre jargon, ce sont des stations comme NRJ qui prennent des jeunes.
Même Aznavour quand il chante ses nouvelles chansons, c’est tout juste s’il ne s’excuse pas! Les maisons de disque nous demandent ainsi de revisiter plutôt les anciennes chansons. Mais, comme tous mes collègues, j’ai envie de continuer à créer. Cela a bien réussi à plus de 80 ans à Salvador, avec «Jardin d’hiver». J’ai donc encore de la marge!
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