Les agents municipaux du centre de vidéosurveillance de la commune de Mandelieu-La Napoule se sont vus proposer par leur maire UMP une prime d’un euro minimum pour chaque arrestation dont ils seront à l’origine.
Une proposition jugée « inadmissible » par de nombreux syndicats de policiers.
Le maire, estime que contrairement à l’année 2004 où « plus de 200 » personnes soupçonnées de crimes ou délits ont été interpellées et remises à un officier de police judiciaire par la police municipale, cette année, seulement « 49 personnes » l’ont été.
L’année 2004 correspond également à l’année de création du Centre de surveillance urbaine (CSU).
Afin d’ »inciter à l’efficacité », le maire a proposé de verser une prime à tout agent de sécurité de la voie publique (ASVP) qui aura « détecté un délinquant ou un criminel et qui aura entraîné une enquête de la gendarmerie qualifiant les faits de crime et délits, (…) une petite prime d’un euro ou plus par personne arrêtée ».
Le montant précis de la prime n’est pas encore fixé, mais le maire parle de plusieurs euros et assume sa décision.
« J’estime que l’efficacité doit être primée » a déclaré l’élu.
Interrogé par l’AFP, Frédéric Foncel, président du SNPM juge cette proposition « ridicule, inadmissible et incohérente ».
Il précise : « M. Leroy a voulu faire du buzz médiatique, mais il ne fait que mettre en porte-à-faux le travail des fonctionnaires de police municipale. Les policiers municipaux n’ont pas besoin d’une prime ridicule d’un euro ni d’être payés à la tête tels des chasseurs de prime. On n’est pas au Far-West! ».
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