Le syndicat d’enseignant Snes-FSU et les parents d’élèves de l’établissement dénoncent un « abus de pouvoir policier ».
Le 26 mars dernier, trois lycéens marseillais ont été placés en garde à vue pendant plusieurs heures.
Il leur est reproché d’avoir insulté une autre élève de première dont la mère est commandante de police indique le site Internet de RTL.
Douze policiers de Plan-de-Cuques sont arrivés au lycée Antonin-Artaud, situé dans le 13ème arrondissement de Marseille, une demi-heure après la dispute.
Les trois jeunes auraient été emenés et auraient subi « fouille au corps, interrogatoire, fichage, menottes aux poignets » indique un syndicat cité par le site Internet de RTL.
Des « prise d’empreintes, d’ADN, anthropométriques, puis ont été transférés au commissariat marseillais de Bonneveine pour être à nouveau fouillés, fichés, interrogés, et enfin relâchés à 18h » auraient également eu lieu.
Une lettre au préfet, à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et à la HALDE, aurait été adressée par les parents des lycéens arrêtés.
Une enquête interne sur cette affaire serait en cours a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique.
Le lycée Artaud qui dépend de la commune de Marseille, n’entrerait pas dans la compétance géographique du commissariat de Plan-de-Cuques qui serait intervenu.
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