Dans le cadre de l’enquête sur le Mediator, après la perquisition menée mardi à Suresnes (Hauts-de-Seine) au siège du groupe Servier, des salariés du groupe Servier sont en garde à vue pour destruction de preuves pour notamment « suspicion de destruction de preuves ».

Déjà impliqués dans la mise en évidence d’un document induisant les généralistes en erreur et par la division nationale d’investigations financières et fiscales (DNIF) de la police judiciaire, la perquisition a été effectuée par les gendarmes spécialisés de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp).

Les enquêteurs ont agi dans le cadre d’une enquête pour destruction de preuves, menée par trois magistrats parisiens.

Servier a confirmé que plusieurs collaborateurs ont été questionnés à Nanterre au sujet « de documents passés à la broyeuse ».

Les laboratoires Servier recevaient, pour la troisième fois que les la visite des enquêteurs.

Par ailleurs dux informations judiciaires sur le Mediator sont ouvertes, l’une pour « tromperie aggravée » et l’autre pour « blessures et homicide involontaires ».

Le Mediator pourrait être responsable d’au moins 500 à 2.000 décès et pourrait avoir causé de graves lésions des valves cardiaques.

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