Vendredi Universal, filiale du groupe diversifié français Vivendi, première maison de disques mondiale a annoncé le rachat de sa concurrente EMI Music à la banque Citigroup moyennant 1,2 milliard de livres (1,4 milliard d’euros).
EMI Music c ompte à son catalogue des artistes tels que Les Beatles, Pink Floyd ou Coldplay.
Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi, a indiqué que la fusion des groupes EMI et Universal Music Group (UMG) va créer une « entreprise de musique très puissante au moment où le secteur de la musique connaît un rebond. C’est donc le bon moment pour faire cette acquisition ».
Le prix d’achat représente sept fois l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) d’EMI, avant les synergies.
Celles-ci ont été chiffrées par l’acquéreur à plus de 100 millions de livres (120 millions d’euros) par an.
Dans le même temps, la banque américaine Citigroup a annoncé vendredi la vente de l’autre division d’EMI, EMI Music Publishing, spécialisée dans l’édition musicale, à un groupe d’investisseurs mené par le japonais Sony mais comprenant également le fonds Blackstone ou la succession de Michael Jackson pour 2,2 milliards de dollars.
Au total, à l’issue d’un tumultueux processus d’enchères, EMI aura été valorisé 4,1 milliards de dollars.
Grâce aux offres numériques payantes, le marché de la musique enregistrée aux Etats-unis est reparti cette année avec une hausse des ventes en volume comme en valeur, après une période noire causée par le piratage.
Selon Lucian Grainge, PDG d’UMG, « la multiplication du nombre de plate-formes de vente mais aussi d’abonnement, comme Spotify ».
M. Lévy a indiqué lors d’une conférence téléphonique « EMI nous apporte un très prestigieux catalogue, complémentaire avec celui d’UMG ».
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