Tandis que les forces de l’ordre tentent d’évacuer le site, les anti-aéroport continuent de s’opposer au projet du gouvernement à Notre-Dame-des-Landes.
Face aux opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui ont appelé à une nouvelle mobilisation sur place lundi dès 5h matin, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault est resté ferme dimanche tout en jouant « l’apaisement ».
plusieurs élus se sont enchaînés aux grilles de la préfecture
Dimanche soir, l’Acipa la principale association d’opposants au projet d’aéroport a publié un communiqué appelant les opposants à occuper les lieux « dès 5h du matin (…) les cabanes ré-occupées et les 40 tracteurs arrivés sur les lieux et enchaînés autour ».
Les opposants se disent déterminés dimanche à obtenir avant toutes négociations, le « retrait » des forces de l’ordre.
Najat Vallaud-Belkacem la porte-parole du gouvernement a déclaré sur Radio J « Il ne s’agit aucunement de revenir sur le projet d’aéroport ».
Najat Vallaud-Belkacem a ajouté qu’il est « pris acte qu’il y a des divergences d’interprétation sur l’impact de ce projet sur l’environnement ».
Samedi soir, le Premier ministre a annoncé la création d’une « commission du dialogue ».
Dimanche après-midi plusieurs élus du CeDpa (Comité des élus opposés à l’aéroport) se sont enchaînés aux grilles de la préfecture à Nantes pour demander le retrait des gendarmes mobiles du site.
Une délégation de ces élus a été reçue par le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Laverné.
Après la rencontre Françoise Verchère porte-parole du CeDpa a déclaré « Nous lui avons demandé de faire remonter au ministre de l’Intérieur qu’il était absolument impossible de parler de dialogue tant que les forces de l’ordre ne seraient pas retirées de la zone ».
La porte-parole du CeDpa a ajouté « Quand il n’y en avait pas il n’y avait pas de guerre! ».
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