Les marchés sont dans l’attente du discours de Barack Obama qui devrait annoncer jeudi des mesures créatrices d’emplois .
Le plan prévoierait d’injecter 300 milliards de dollars dans l’économie américaine afin d’éloigner le spectre de la récession et regagner la confiance des électeurs, à un peu plus d’un an de l’élection présidentielle.
Selon l’agence Bloomberg, les nouvelles mesures devraient essentiellement concerner la forme de réductions d’impôts, de dépenses d’infrastructures et d’aides accordées aux Etats et aux collectivités locales.
Pour réduire la dette fédérale qui s’élève à 14 580 milliards de dollars, des coupes budgétaires et des hausses d’impôts devraient être annoncées.
Les conseillers d’Obama se sont contentés d’affirmer que les propositions auront un impact « rapide et positif » sur le marché du travail.
Le porte-parole de la Maison-Blanche Jay Carney a indiqué « Il nous faut des mesures avec un impact direct à court terme sur la croissance et les créations d’emplois. Le président présentera des propositions qui remplissent justement cet objectif ».
Depuis la perte du « AAA » des Etats Unis par l’agence de notation Standart & Poor’s survenu après les difficultés pour les démocrates et républicains à se mettre d’accord sur le relèvement du plafond de la dette, une forte baisse des marchés et une perte de confiance sont apparues sur les places financières.
Le taux de chômage américain en août s’est maintenu au-dessus du seuil des 9%.
L’économie américaine a détruit en août, autant d’emplois qu’elle en a créés, mettant fin à dix mois consécutifs d’embauches nettes.
77% des américains estiment que le pays
« n’est pas sur les bons rails » ( sondage).
A un peu plus d’un an an des élections présidentielles américaines, la cote de popularité de Barack Obama est en fort recul.
Un sondage NBC-Wall Street Journal, publié mardi révèle que Barack Obama recueille seulement 44% d’opinions favorables.
Par ailleurs, 53% des personnes interrogées jugent négativement son action et 77% estiment que le pays « n’est pas sur les bons rails » révèle un autre sondage réalisé par le Washington Post et d’ABC News.
35% des personnes sondées estiment que leur situation financière s’est dégradée sous la présidence Obama, un niveau jamais atteint depuis les années 1980 pour un président en exercice.
En ce qui concerne la situation économique, 34% des personnes interrogées considèrent que l’action du président a fait plus de mal que de bien.
17% d’entre elles jugent l’inverse.
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