La chaîne de télévision Al-Jazira a annoncé mardi soir sur son site internet qu’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) avait revendiqué l’enlèvement des sept employés des groupes Areva et Vinci, dont cinq sont français.
«Cette information est en cours de vérification» a indiqué un porte-parole du Quai d’Orsay.
Par ailleurs, le groupe nucléaire français Areva a confirmé avoir reçu des autorités nigériennes une lettre datée du 1er septembre, qui faisait état de menaces d’enlèvement dans la région d’Arlit.
Cette lettre publiée sur le site du Monde a été adressée aux dirigeants nigériens d’Areva, le préfet d’Arlit, le capitaine Seydou Oumanou.
Le document indique que la «situation sécuritaire» dans la région où se trouvent les mines exploitées par Areva est «en train de se dégrader, particulièrement dans le département d’Arlit».
Le groupe Areva a fait savoir qu’il était régulièrement destinataire de ce type de mise en garde.
Dans l’après –midi, le porte-parole du gouvernement nigérien Laouali Dan Dah, avait affirmé que les ravisseurs étaient «affiliés» au groupe d’Abdelhamid Abou Zeid.
Ce dernier est notamment considéré comme responsable de la mort de l’otage français Michel Germaneau en juillet dernier.
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