Mercredi 30 octobre, les familles des ex otages retenus au Niger et le président de la République, François Hollande ont acceuilli Daniel Larribe, Pierre Legrand Marc Féret, et Thierry Dol à l’aéroport militaire de Villacoublay (Yvelines).
Seule une équipe de journalistes français, conduite par Gérard Grizbec, correspondant de France Télévisions était au départ à l’aéroport de Niamey (Niger).
Selon Le Monde il s’agirait de vingt millions versés officieusement.
L’un des journaliste est revenu sur France TV Infos sur les négociations qui ont permis la libération des otages et sur les affirmation du journal Le Monde et l’AFP selon lesquelles une rançon aurait été versée.
Le journaliste a expliqué « Ici, à Niamey, on ne parle pas de rançon. Le sujet est tabou. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a reçu un coup de téléphone lundi matin lui disant que les otages étaient libérés »
Il a ajouté « C’est lui, côté français, qui a géré toute cette opération. Mais quand nous sommes arrivés à l’aéroport dans le cortège, nous avons été très surpris car Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius étaient déjà présents. Mahamadou Issoufou, le président du Niger, également » a indiqué le journaliste de France Télévisions.
Et de préciser « Nous étions surpris que les officiels soient déjà là, entourant les ex-otages. Les quatre hommes venaient à peine de descendre de l’hélicoptère, un appareil de l’armée nigérienne qui arrivait du Mali, sans doute du coté de Kidal »
Et de conclure « On ne sait pas où a eu lieu l’échange, mais les otages devaient être détenus près de la frontière algérienne ou mauritanienne. Cette libération, c’est surtout une affaire nigérienne. C’était très clair : c’est le président Issoufou qui prenait la parole, et non pas les ministres français.
Selon Le Monde et l’AFP, pour libérer les otages, un montant qui se situerait entre 20 et 25 millions d’euros aurait été versé.
Selon Le Monde il s’agirait de vingt millions versés officieusement.
Le journal Le Monde affirme mercredi 30 octobre que contrairement à ce qu’affirment les autorités françaises, une rançon aurait été versée pour obtenir la libération des otages.
Le quotidien évoque qu’une « contrepartie » de « plus d’une vingtaine de millions d’euros » qui aurait été débloquée.
Ce montant proviendrait des fonds secrets alloués aux services de renseignement.
De son côté L’AFP,évoque également une somme comprise entre 20 et 25 millions d’euros en citant une source proche des négociateurs au Niger.
Ce montant aurat été versé aux ravisseurs ainsi qu’aux intermédiaires qui, sur le terrain, ont joué un rôle icrucial pour parvenir aux libérations des otages.
La France n’a pas payé officiellement.
Mercredi, l’Elysée a tenu à préciser « La France ne verse pas de rançon ».
Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, a également contesté tout versement pour obtenir la libération des otages.
« Nous n’avons pas changé de politique » a t-elle déclaré mercredi dans la matinée.
François Hollande avait insisté sur ce principe après la libération des otages au Cameroun.
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense a également contesté tout paiement par la France mercredi sur RTL « La ligne du président Hollande a toujours été claire, on ne joue pas à cela », précisant « La France a toujours eu la même ligne depuis trois ans, on ne paye pas ».
De son côté le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait la veille, contesté également un quelconque paiement par la France.
Il avait déclaré mardi, sur Europe 1, « Ce que je peux vous dire, c’est que la France ne paye pas de rançon, c’est clair et net » préférant souligner que « sans l’action extrêmement efficace du président nigérien » Mahamadou Issoufou, la libération des otages français n’aurait pas été possible.
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