Mercredi lors d’une cérémonie solennelle sous la Coupole de l’Institut de France, Patrick de Carolis, ancien président de France Télévisions, a été installé à l’Académie des Beaux-Arts, au fauteuil de l’ex-ministre André Bettencourt.
Ont assisté à la cérémonie, Liliane Bettencourt et de sa fille Françoise, a indiqué un journaliste de l’AFP ainsi que Bernadette Chirac, le ténor Roberto Alagna, le président du CSA Michel Boyon, la ministre Roselyne Bachelot, les anciens ministres Christine Albanel et Jack Ralite, mais aussi Jacques Chancel, Hervé Bourges, Patrice Duhamel.
M. de Carolis a été élu dans la section des « membres libres » qui réunit des personnalités émérites du monde culturel dont le couturier Pierre Cardin et le chef d’orchestre William Christie.
« A-t-on souvent vu, par le passé, un président de France Télévisions
croiser le fer avec le Chef de l’État ? « .
Hugues R. Gall, ancien directeur de l’Opéra, a salué en Patrick de Carolis un « passeur de culture (…) en toute chose quelqu’un de libre, ami de la vérité, ennemi de l’injustice jusqu’à l’impertinence, peut-être jusqu’à l’insolence ».
La passe d’armes qui a opposé Patrick de Carolis et le président N. Sarkozy en 2008 sur la suppression de la publicité sur les chaînes du service public a été prise pour exemple par Hugues R. Gall :
« A-t-on souvent vu, par le passé, un président de France Télévisions croiser le fer avec le Chef de l’État ? (…) Il y a du chevalier Bayard en vous ! ».
« Si la télévision reflète souvent la décadence culturelle de notre société, vous nous avez prouvé qu’elle peut aussi être un instrument de son renouveau », a déclaré Hugues R. Gall.
Patrick de Carolis a affirmé que « la culture d’une société, c’est l’art qu’elle respire », ajoutant que « la télévision est le partenaire naturel de toute politique culturelle » a t-il déclaré ses remerciements qui, selon la tradition, ont pris la forme d’un éloge à André Bettencourt,
« Plus que jamais, les Français ont besoin de cet oxygène là », a-t-il ajouté.
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