A la veille de son ouverture au grand public, le chef de l’Etat s’est rendu au Mondial de l’automobile.

Le chef de l’état a rappelé l’aide de plusieurs  milliards d’euros consentie par l’état pour aider la filière automobile française menacée par la crise.

« Quand j’ai annoncé les primes à la casse, il y a eu en Europe (…) un tollé dénonçant le nationalisme français » a déclaré Nicolas Sarkozy.

« Et puis il y a eu les faits: la quasi-totalité des grands marchés nous ont suivis sur la prime à la casse, ceux qui n’ont pas suivi le paient aujourd’hui ».

« Entre 2009 et 2010, il y a eu un million de primes à la casse. C’est pas un succès, c’est un triomphe! » a t-il affirmé.

Le succès du bonus-malus destiné à favoriser les voitures propres n’a pas été oublié : »Ca nous permet d’être le premier des grands marchés européens sur le bilan écologique ».

« l’automobile est l’enfant le plus prometteur du Grenelle de l’environnement ».

« Tout ce qu’on fait, c’est pas simplement pour que vous créiez des usines à l’autre bout du monde. Créer des usines pour gagner des parts de marché, formidable. Mais fabriquer à l’étranger pour vendre en France, non », a  t-il déclaré à l’attention  des PDG de PSA Peugeot-Citroën Philippe Varin et de Renault Carlos Ghosn.

En ce qui concerne les véhicules électriques, le président a proposé que l’Etat paie « la moitié » de l’installation des 75.000 points de recharge publics prévus d’ici 2015 par le gouvernement.