Nicolas Sarkozy s’est dit « prêt » mercredi à des évolutions à propos de la loi sur le piratage sur internet et a reconnu » sa part de l’erreur » dans ce dispositif visant à sanctionner le piratage sur Internet lors de la mise en place mercredi le Conseil national du numérique.
« Si on s’était parlé, on aurait peut-être trouvé un autre système. »
Le CNN composé de 18 membresdoit élaborer un premier programme de travail et élire son président afin « que sur tout projet de disposition législative ou réglementaire susceptible d’avoir un impact sur l’économie numérique, le gouvernement puisse avoir un éclairage émanant du secteur » a estimé Nicolas Sarkozy.
Le CNN « sera libre » de porter à l’attention des autorités des sujets tels que « la fiscalité » dans le monde numérique, « les droits d’auteur » mais aussi « le financement » des start-up et entreprises innovantes cités à titre d’exemple par le chef de l’état.
Sans exclure un « Hadopi 3 voire 4, et même une fin d’Hadopi si on trouvait la solution » technique sur le piratage sur internet, le chef de l’Etat a reconnu des erreurs du gouvernement dans la mise en place de la « loi Hadopi ».
« Je prends d’ailleurs ma part de l’erreur (…) l’intuition que j’avais, c’est qu’on ne pouvait pas (abandonner) les créateurs. Peut-être que la maladresse a été de donner le sentiment que vous étiez attaqués », a estimé Nicolas Sarkozy. « Si on s’était parlé, on aurait peut-être trouvé un autre système. »
Le chef de l’état a confirmé l’organisation et la tenue d’une réunion les 25 et 26 mai à Paris des représentants « éminents » du monde de l’internet.
Celle-ci aura lieu avant le sommet du G8 prévu les 26 et 27 mai à Deauville sous présidence française.
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