Mardi après la mise en examen et le placement en détention provisoire de Michel Neyret, le numéro 2 de la police judiciaire lyonnaise, Olivier Marchal, ancien policier de la Brigade criminelle devenu réalisateur, qui vient de tourner un film sur le gang des Lyonnais a indiqué comment il avait appris a nouvelle :
« j’étais en voiture, je descendais à Arcachon, je me suis arrêté pour pleurer. J’ai dit +Michel, c’est pas vrai, pas lui, c’est pas possible+. Ça me fait de la peine, parce que le mec il ne mérite pas ça (…) Excusez-moi parce que c’est vraiment un mec que j’aime beaucoup » a indiqué Olivier Marchal.
« Ce mec est un mec bien. C’est un flic aimé de tous les flics de France, de tous les flics lyonnais et rares sont les flics qui font l’unanimité comme lui », a ajouté Olivier Marchal.
L’ancien policier a précisé « s’il n’a rien fait, s’il a juste trafiquouillé et j’emploie bien le terme entre guillemets, c’est-à-dire s’il a écarté de la came pour pouvoir rétribuer ses indics, c’est un flic à l’ancienne. Ce sont des méthodes que nous employions tous. Dans les années 90, on aurait tous dû tomber ».
Olivier Marchal a conclu « Moi ce qui me répugne un petit peu là-dedans, c’est l’hypocrisie. C’est comme si vous demandiez à un soldat de faire la guerre et vous lui donnez pas d’arme. Vous lui donnez un canif et un couteau suisse. Je voudrai juste que vous preniez en compte le fait que ce métier doit se faire par moment comme ça », a estimé l’ex policier devenu réalisateur.
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