Parce que ses parents n’avaient pas payé, une policière municipale a expulsé mardi une fillette de 5 ans d’une cantine municipale d’Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques)
La dette des par les parents à l’établissement scolaire
s’élèverait à 143 euros.
La policière municipale qui a «sorti» une fillette de 5 ans d’une cantine municipale d’Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) a suivi un ordre de la mairie, qu’elle ne pouvait refuser à moins de risquer une mise à pied a expliqué Frédéric Foncel, du syndicat policier SNPM-FO, précisant qu’ «on est tenus de dénoncer un ordre illégal».
Le secrétaire général du Syndicat national s’est dit choqué par cette affaire:
«Au-delà de l’aspect humain, c’est à la municipalité de prendre ses responsabilités et d’assumer son geste. Je trouve que pour 170 euros, on n’a pas à demander à une policière municipale d’enlever une petite fille d’une cantine. C’est inadmissible, il faut revenir à la raison !»
Frédéric Foncel a par ailleurs «salué le bon sens de la policière», qui après avoir évacué la petite fille de la cantine l’a emmenée dans ses bureaux, l’a nourrie et lui a fourni des feuilles de papier pour dessiner.
Le secrétaire général du Syndicat national des policiers municipaux a ajouté «La responsabilité en incombe au maire. Il faut savoir que quand un fonctionnaire de police municipale estime qu’un ordre est illégal, il doit d’abord l’exécuter, à partir du moment où il ne provoque pas un trouble à l’ordre public, et ensuite le signaler».
«Selon mes informations, la policière avait reçu un ordre direct de la mairie (…) Elle a ensuite rédigé une main courante et un rapport selon lesquels elle a agi sur instruction», a poursuivi Frédéric Foncel.
En déplacement à Brest, Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale a qualifié cet événement d’«acte de violence scandaleux».
«Je dis à tous les Français et à tous les élus d’éviter de faire ce genre de choses, qui sont absolument scandaleuses. Il peut y avoir des difficultés avec les parents, jamais on ne doit s’attaquer aux enfants», a ajouté le ministre.
La dette des par les parents à l’établissement scolaire s’élèverait à 143 euros.
Une enquête a été ouverte par Dominique Baudis, défenseur des droits après l’expulsion de la fillette de la cantine qui s’est produite devant des écoliers très choqués qui ont cru à un emprisonnement de la fillette de 5 ans.
Voir aussi :Un couple regrette d’avoir prêté sa maison à une voisine (Port-Leucate)
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|