La patronne du syndicat des commissaires a reconnu « un traumatisme » dans la police, au lendemain du placement en garde à vue de Michel Neyret, interpellé dans le cadre d’une enquête sur un vaste réseau de trafic de stupéfiants.
« On doit à la population des explications »
Elle estime : « On doit à la population des explications ».
Vendredi matin sur France info, Sylvie Feuchère, secrétaire générale du SCHFPN, le syndicat des commissaires, a estimé que ce type de comportement, s’il était avéré, résultait d’une dérive liée aux relations entretenues dans le cadre du métier de policier.
« La recherche de l’information va conduire à ce que les liaisons du domaine professionnel puissent devenir éventuellement personnelles, l’explication elle est là », a-t-elle déclaré.
« On doit à la population des explications. Très sincèrement, je crois que, passé le traumatisme initial, s’il s’avère qu’un de nos membres a dysfonctionné, nous serons très satisfaits de voir que l’enquête a abouti et nous repartirons d’un bon pied parce que nous savons rebondir », a-t-elle précisé.
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