Les autorités sanitaires vont demander avant la fin de la semaine, aux 30.000 femmes porteuses de prothèses mammaires en silicone de la marque PIP, de faire procéder à leur retrait.
La Direction générale de la santé a confirmé mardi à Libération, que toutes les porteuses de prothèses mammaires en silicone de la marque PIP devront se les faire retirer.
Cette décision est justifiée par les cas de huit cancers suspects explique au quotidien le professeur Lantieri, chirurgien spécialisé dans la chirurgie réparatrice.
« Nous sommes face à une crise sanitaire liée à une escroquerie. Toute la profession en est consciente. Il n’y a pas d’urgence, mais il n’y a plus de choix. Il faut retirer toutes les prothèses ».
30.000 femmes en France portent ces implants défecteux et elles seraient 300.000 dans le monde.
Ces prothèses sont fabriquées à partir de silicone à usage non médical, fabriquées par Poly Implants Protheses.
Lors de la réunion du groupe de travail de l’Institut national du cancer, deux questions, qui devraient être exposées le 23 décembre, rapporte Libération :
Comment retrouver toutes les femmes ayant reçu ce type de prothèses ? Et qui va payer ?
Toutes les femmes seront remboursées des frais liés à l’explantation, mais seules, les femmes qui relèvent d’une reconstruction après chirurgie du cancer du sein seront aussi remboursées de la pose de nouvelles prothèses a indiqué le directeur général de la santé.
C’est sur ce dernier point que l’Association de défense des porteuses de prothèses de la marque PIP est opposé.
Prothèses PIP : vers un retrait chirurgical pour… par BFMTV
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