A trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle Nicolas Sarkozy s’est publiquement réjoui vendredi 30 mars, lors d’un meeting à Besançon, de sa remontée dans les sondages en ironisant sur le «petit club des socialistes heureux» qui a cru trop rapidement à une victoire facile de son rival François Hollande.

Devant plusieurs milliers de sympathisants très amusés, le président candidat de l’UMP a conclu son meeting par «Lorsque je suis rentré en campagne, on m’a expliqué ++mais pourquoi vous allez en campagne? C’est fini, vous avez perdu++», a lancé Nicolas Sarkozy.

«Vous avez vu les observateurs, vous avez vu les sondeurs, vous avez vu les pronostiqueurs, c’est pas la peine d’y aller, M. Sarkozy, c’est pas la peine, c’est fait » a t-il lancé au public amusé.

 » j’ai vu un journal, il y avait F. Hollande

qui disait: ++je suis le prochain président++ »

Nicolas Sarkozy a ajouté «Le lendemain où on m’a dit ça j’ai vu un journal, il y avait F. Hollande qui disait: ++je suis le prochain président++ Ah! Je me suis dit ++il y a quelque chose qui a changé dans la Constitution de la Ve république, c’est plus les Français qui décident? »», a lancé le président candidat.

Il a précisé «oui, mais je suis là!»

« Je suis rentré en campagne avec la passion dont je suis capable. Et tout d’un coup je vois que les choses commencent à changer. Tout d’un coup je vois que les mines commencent à s’allonger ».

« Et tout d’un coup je m’aperçois que certains qui étaient tout contents de faire campagne quand ils étaient tout seuls, ils trouvent que c’est plus compliqué quand je suis là» a ironisé Nicolas Sarkozy.

Le président candidat a poursuivi «Pendant des mois, ils ont fait campagne ensemble. C’est Ségolène qui voulait pas de François qui voulait pas de Martine et qui était pas soutenue par Laurent», en évoquant la primaire socialiste.

Avant de promettre une surprise à ses adversaires, Nicolas Sarkozy a conclu «Ils m’avaient oublié, c’était fini, ils étaient tranquilles, ils avaient fait un petit club, le petit club des socialistes heureux, heureux de se regarder le nombril, heureux de se contenter, heureux de se féliciter».

«Imaginez la migraine. Tous les matins ils doivent se dire « mon Dieu, il est encore en campagne »» s’est amusé Nicolas Sarkozy.

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