La proposition de Nicolas Sarkozy d’organiser un référendum sur la question du chômage est critiquée chez les partenaires sociaux comme chez les candidats à l’élection présidentielle.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a déclaré « Nous contestons le fait qu’il diagnostique un niveau de chômage qui serait du à, parce que c’est ça son raisonnement, d’abord à des salariés fainéants, inefficaces ou incapables (….) »

Pour Bernard Van Craeynest président de la CFE-CGC « ce type d’annonce est assez méprisante vis-à-vis des partenaires sociaux ». Selon lui le système permettrait surtout de « tirer davantage les salaires vers le bas ».

Le principe du référendum pour régler le problème du chômage est contesté par Nicolas Dupont-Aignan.
Selon le candidat Debout la République (DLR) « les Français attendent que le président de la République nous montre le chemin pour réduire le chômage, pas pour se disputer sur l’indemnisation des chômeurs, qui ne l’ont pas choisi ».

Près de 63% des Français se disent favorables à la proposition de Nicolas Sarkozy de contraindre les chômeurs à accepter une offre d’emploi pour laquelle ils seraient qualifiés.

En revanche 55% des Français la jugent irréaliste, et 49% inefficace pour lutter contre le chômage.

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