Une jeune femme employée comme secrétaire en CDI, dans un cabinet d’avocats à Lyon a été licenciée pendant sa période d’essai, en raison de ses retards répétés.
Selon elle la SNCF serait responsable des retards. La jeune femme réclame 45.000 euros de dommages et intérêts à la SNCF. Son avocat, maître Metaxas a plaidé devant le Tribunal :
« Les consommateurs, j’ai vraiment l’impression qu’on les méprise », a-t-il plaidé: « Comment peut-on affirmer que l’heure indiquée sur le billet n’est pas une qualité substantielle?! (…) La SNCF est liée par l’obligation de ponctualité. »
« Ce n’est qu’en raison des retards répétés qu’il a été mis fin au contrat » de l’employée, a-t-il indiqué, convaincu qu’il y a eu « faute ».
L’avocat de la plaignante réclame quelque 45.000 euros de dommages et intérêts.
Le tribunal de grande instance de Paris se prononcera le 27 mars et dira si la SNCF doit ou non indemniser une jeune femme de 25 ans, qui assure avoir perdu son emploi à Lyon en raison des retards répétés de son train.
Me Michel Bertin, qui défend la SNCF , a estimé que quatre des six retards dénoncés, de seulement cinq minutes, n’empêchaient pas la jeune femme d’arriver à l’heure à son travail. Au sujet du cinquième, retard dû à un vol de cuivre, l’avocat a estimé qu’il n’était pas imputable à l’entreprise.
L’avocat de la SNCF, précise son client ne peut être tenue responsable que du contretemps du 22 juillet. Or, « un retard seul ne peut justifier un tel licenciement ». En d’autres termes, « il n’y a pas de lien de causalité réel et certain entre le retard du 22 juillet et la rupture de la période d’essai ».
Selon l’avocat la SNCF est visée chaque année par « 30 à 35 affaires » de ce type pour un milliard et demi de voyageurs transportés a précisé Me Bertin.
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