A Roissy Le Terminal 2 E a été évacué vendredi en début d’après-midi.
Près de 3000 personnes ont été contraintes de passer la nuit de jeudi à vendredi à l’aéroport.
Le glycol , l’agent dégivrant utilisé sur les ailes d’avion – fait défaut, vendredi, à Roissy-CDG.
L’aéroport de Roissy Charles de Gaulle est en grande partie paralysé par la pénurie de glycol.
La Direction générale de l’aviation civile a demandé aux compagnies aériennes de limiter de 50 % le nombre de leurs vols prévus.
Les 1.200 vols prévus en cette veille de Noël sont perturbés par le manque de glycol.
Chaque avion doit être traité par une station spécialisée qui projette le produit chauffé sur les ailes.
Un avion ne peut se déplacer avec la moindre pollution neigeuse ou de verglas sur les ailes contrairement aux voitures.
Une grève-surprise jeudi après-midi est venue s’ajouter à la défaillance logistique.
Un commandant de bord a raconte « Je commençais à faire rouler l’avion vers le poste de dégivrage, quand la tour de contrôle m’a demandé de revenir à mon poste de stationnement, faute de capacité de dégivrage. Il restait bien du glycol, mais cette fois, ce sont les employés du prestataire qui se sont arrêtés. »
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