Le candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy a défendu son bilan, lors de son premier grand meeting de campagne, dimanche à Marseille, devant plusieurs milliers de personnes.

Nicolas Sarkozy est également revenu sur ses réformes, et a reconnu que le gouvernement n’avait pas tout réussi.

« Je suis venu vous parler de la France. Jeune, j’ai aimé la France, beaucoup dans ma famille venaient de loin. Jeune, j’aimais sans le savoir une façon française de goûter la vie, sans comprendre le prix payé par tant de générations. La France, humaine, charnelle, m’a façonné depuis l’enfance ».

Nicolas Sarkozy a ajouté « Le combat essentiel de chacun, c’est pour le pays qui vous a vu naître ou que l’on reconnait comme sien. Il n’y a pas de combat supérieur que celui qu’on mène pour son pays. La France est le seul rempart pour protéger les Français. Une France faible ne peut les protéger. Le malheur est toujours venu quand la France n’était pas assez forte ».

En ce qui concerne son bilan, le chef de l’Etat a déclaré :

Le candidat à l’élection présidentielle a précisé « Sur mon bilan j’ai un devoir de lucidité, je ne prétendrai jamais que nous avons tout réussi. Mais nous avons échappé à une catastrophe. La France a résisté à la crise. Mais ceux qui ignorent ce qu’il s’est passé depuis trois ans mentent aux Français. On ne peut pas se protéger contre des menaces qu’on fait semblant d’ignorer. Occulter la crise, c’est dangereux. En 2008, nous avons réussi à éviter une catastrophe Le chef de l’Etat a défendu son.

« Sans les banques, vos emplois, vos économies auraient disparu. Et ensuite, lors de la crise économique, l’Etat a du intervenir pour éviter que tout s’effondre. Et lors de la crise de la dette, de l’euro, la France a du s’impliquer chaque minute. Et nous avons réussi une nouvelle fois à éviter la catastrophe ».

« Nous, François Fillon et l’ensemble du gouvernement. Dans notre pays, il n’y a pas eu ce désespoir, cette violence, qui ont éclaté dans d’autres pays proches de nos frontières. Tant de retard avait été pris, et depuis 2007, tant de réformes ont été menées. Grâce à ses réformes, la France a renoué avec ses valeurs et sortira de cette crise ».

Travail et contrôle de l’immigration deux valeurs fortes de sa campagne :

« On doit maîtriser l’immigration, se débarrasser des passeurs qui exploitent des gens dans le désespoir. Mais l’immigration zéro n’a pas de sens. Je milite pour l’immigration choisir, pas l’immigration subie. Régulariser massivement, ouvrir les vannes, ce serait une faute. Le risque du vote communautaire mettrait sur les élus locaux une pression immense qui ferait voler en éclat le pacte républicain. La France doit rester maîtresse chez elle, c’est ça, aimer la France ».

Il a été fait référence à François Hollande, candidat socialiste, critiqué notamment sur la retraite à 60 ans ou encore l’euthanasie.

« la fin de vie est un sujet trop douloureux » et « ne doit pas être instrumentalisé. C’est un dilemme profondément humain que la loi sans doute, comme elle le fait déjà, peut encadrer mais qu’à mes yeux elle ne peut pas trancher », a précisé le candidat UMP.

Le candidat socialiste a par ailleurs été accusé de double discours sur la finance après ses propos la semaine passée dans le quotidien britannique The Guardian visant à rassurer le monde de la finance internationale :

Il « fait semblant d’être Thatcher à Londres et Mitterrand à Paris » a déclaré Nicolas Sarkozy qui a ajouté à propos de certaines promesses faites par le candidat socialiste « Quand on aime la France, on ne fragilise pas les institutions qui forment la trame de notre vie sociale : la famille, le mariage font partie de ces institutions qu’il ne faut aborder qu’avec infiniment de précaution ».

La question du mariage homosexuel a été évoquée :

« La famille, le mariage restent des repères, des références profondément ancrées dans notre conscience collective et qui font partie de notre identité. Nous ne voulons pas que l’on sacrifie notre idendité à la mode du moment ».

En conclusion, Nicolas Sarkozy a lancé « Aidez-moi à rassembler le peuple de France. Vous êtes la France ».

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