A trois jours du second tour de l’élection présidentielle Nicolas Sarkozy a tenu jeudi soir à Toulon un discours très critique à l’égard de la gauche, qui selon lui menace de détruire l’idéal républicain.
Pour son dernier grand meeting de campagne Nicolas Sarkozy a déclaré :
« Je veux vous parler de la République. Cela fait plus de quarante ans que la gauche trahit l’idéal républicain. »
« Que reste-t-il de la liberté si l’on a pas le droit de jouir des fruits de son travail ? Que reste-t-il de l’égalité si celui qui travaille a moins de droits que celui qui ne travaille pas ? Que reste-t-il de la fraternité quand le communautarisme finit par dresser les communautés les unes contre les autres ? » a demandé Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy a rappelé sa définition de la République « un système de devoirs, de responsabilités, de mérite ».
« La gauche a abîmé la République avec sa démagogie. Elle l’a reniée, elle a soutenu les pédagogues qui ont détruit l’autorité des maîtres à l’école, le laxisme face à la délinquance, la dévalorisation du travail… Cette gauche, c’est le contraire de l’idéal républicain. »
« Ils veulent augmenter les impôts,
pas seulement des riches »
Evoquant la possible victoire de son adversaire Nicolas Sarkozy est revenu sur certains point du débat télévisé de mercredi soir :
« Ils veulent augmenter les impôts, pas seulement des riches, mais des classes moyennes, des ouvriers, des salariés. Avec les socialistes, c’est l’argent qu’ils n’ont pas qu’ils dépensent. Leur programme, c’est un programme de récession, qui étouffera la croissance. »
Ses craintes d’un « retour de la crise de confiance » en Europe en cas de victoire de François Hollande ont été soulignées. « Regardez simplement ce que coûte aujourd’hui à l’Espagne la perte de la confiance. Je le dis à ceux qui n’ont pas compris la nature des crises que l’on a traversées depuis quatre ans. Ce n’est pas le moment de tenter des expériences folles, c’est le moment d’être responsable, d’être sérieux, de regarder la réalité en face. La France n’a pas le droit à l’erreur. » Nicolas Sarkozy.
Le résident candidat a conclu : « Avec la gauche, dans les années 80, il a fallu deux ans pour que la situation devienne intenable. Aujourd’hui, il faudra deux jours. Deux jours d’illusions pour des années de souffrance.Deux jours de mensonges et des années pour payer la facture. Face à la gauche, je suis le candidat de tous les Républicains qui ne veulent pas de l’impuissance pour la France. » a t-il déclaré jeudi soir lors de son meeting à Toulon.
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